Se délester de l’anxiété? Comment faire?
L’anxiété est vécue par la plupart d’entre nous. Pas toujours confortable dans ses symptômes, elle est pourtant une émotion nécessaire pour nous permettre de nous adapter à l’impermanence de notre vie
Si elle est générée par un événement auquel nous devons faire face, que se passe t’il dans notre organisme? Que devient-elle si elle s’installe hors des situations précises ou de manière chronique?
En effet, l’anxiété répond à un moment immédiat et n’a pas lieu de nous affecter dans notre quotidien.
Quel est le moteur de notre anxiété?
Il y a ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l’est pas.
Nous vivons cette inquiétude lorsque nous traversons une période particulière qui génère de l’insécurité, de l’incertitude, ou toute autre aventure qui nous pousse à avoir une vigilance pour mobiliser notre prudence.
C’est alors que nous avons le contrôle sur la situation. Même si l’anxiété est présente et que nous ressentons dans notre corps des tensions ou de la nervosité, nous pouvons nous préparer à vivre cette circonstance. (ex: passage d’un examen ou dépassement d’un événement).
L’anticiper, la travailler, nous visualiser dans le positif nous mènent à traverser favorablement la conjoncture.
Si une épreuve soudaine et inattendue s’impose à nous, qu’elle nous donne l’impression de n’avoir aucune prise sur elle, le sentiment anxieux est justifié par le manque de contrôle de l’aléa.
(ex : événement accidentel, inattendu)
Aussi, nous nous faisons du souci pour ce que nous ne maitrisons pas. Les émotions de surprise, de sidération, l’obligation de nous acclimater dans l’urgence atteignent notre corps et notre esprit par des tensions et de la somatisation.
Dans ces cas précis de moments ponctuels, il est tout à fait normal de nous inquiéter afin de nous mobiliser.
Mais lorsque les épreuves cessent et que la vie reprend son cours, l’anxiété doit s’arrêter.
Elle n’a plus de raison d’être dans notre quotidien, car si elle est utile pour accroitre notre capacité d’adaptation pour vivre un moment particulier elle doit s’éteindre lorsqu’il est dépassé.
Que se passe t-il si l’anxiété persiste?
Si elle est associé à une période particulière et que l’angoisse s’impose sans raisons et sans événements dans notre quotidien, si elle devient récurrente, cela fait plus de 6 mois que la personne en souffre, elle en est au stade chronique et le corps installe ce mécanisme.
Le mal être, l’inconfort, les symptômes physiques : tensions, maux de tête, nausées, douleurs abdominales, sentiment d’insécurité permanent, instabilité, ressassement du passé et appréhension de l’avenir font partie de la pénibilité récurrente
Comment y remédier?
Si le quotidien est alourdi de tous ces symptômes qui bloquent une vie sereine, nous avons la possibilité avant tout d’évaluer ce qui nous inquiète et si il y a des raisons tangibles. L’idéal est de ne pas nous accoutumer à un processus de pensées négatives, en imaginant tout ce qui peut se passer de pire, mais plutôt de nous apaiser. Dans la prise de conscience que nous pouvons modifier, notre mode de fonctionnement, nous sommes nos propres guérisseurs et nous avons le pouvoir de :
- Nous détendre, respirer, c’est avant tout admettre notre état et accepter de nous en libérer.
- Nous installer dans la sécurité de l’instant présent est primordial pour se délasser.
- Nous décontracter pour éliminer nos tensions, en vivant nos ressentis à travers une séance de sophrologie, qui comme un rééducateur de la conscience va recréer l’équilibre entre les pensées négatives à dégager et les positives à intégrer, tant dans notre esprit que dans notre corps.
- Nous visualiser dans un présent serein et dans la quiétude de notre futur.
Grâce à notre prise de conscience des rouages négatifs que nous avons pu mettre en place sans le souhaiter, nous avons aussi connaissance du pouvoir de trouver le chemin vers nous mêmes pour nous apaiser.
Il est donc possible de se libérer de son anxiété avant qu’elle ne devienne chronique et d’imaginer une existence libre de tout tracas intempestif.
La Sophrologie ne se substitue à aucun trainement médical